Un ancien agent de la NSA au Joint Special Operations Command (JSOC) a révélé à Jeremy Scahill et Glen Greenwald que les données de géolocalisation collectées par la National Security Agency étaient fréquemment utilisées pour mener des frappes de drone, et ce malgré leur faible fiabilité. Les éléments, publiés dans le magazine Intercept, indiquent que la surveillance massive est devenue de plus en plus essentielle dans le fonctionnement du JSOC. Le programme « Geo Cell » de la NSA permet de verrouiller une frappe de drone non pas sur une personne, mais sur une carte SIM. « C’est vraiment comme si nous ciblions un téléphone. Nous ne recherchons pas les personnes, mais les téléphones, en espérant que la personne frappée par le missile soit le bad guy » indique la source des deux journalistes. Or, les Talibans ont développé des méthodes permettant de brouiller les pistes. Lors de réunions, ceux-ci se redistribuent aléatoirement les cartes SIM de leurs téléphones, ou les remettent à de parfaits étrangers.

Un autre programme de la NSA, baptisé Shenanigans, permettrait quant à lui de collecter des quantités massives d’informations relatives aux ordinateurs, smart phones et autres appareils électroniques à portée des dispositifs d’interception américains.

Source: HackRead

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